Jeu de miroirs
Artiste:
Description:
Nés tous deux la même année (1685), dans le même creuset culturel du centre de l’Allemagne, HAENDEL et BACH ont tous deux subi l’influence de la musique italienne. Pourtant leurs oeuvres, si elles sont parfois proches, ne peuvent en aucun cas se confondre. C’est sans doute dû à leur parcours personnel. À BACH, héritier d’une longue lignée de musiciens modestes au service d’une ville ou d’une paroisse, s’oppose HAENDEL, issu d’une famille aisée et lettrée. Le premier emboitera le pas de ses ancêtres, et fera l’essentiel de ses découvertes musicales en jouant et en recopiant ses contemporains.
Le second partira quant à lui courir l’aventure : son séjour en Italie influencera très naturellement sa musique. Ces deux géants de la période baroque ne se sont jamais rencontrés. Seules leurs oeuvres, quand elles se côtoient, peuvent créer ce miracle.
Durée:
Chapelle des Carmélites
1, rue du Périgord
La chapelle des Carmélites de Toulouse, dont la première pierre fut posée en 1622, est le seul vestige du couvent des Carmélites qui occupait l’emplacement sur lequel s’élève aujourd’hui la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine.
La conduite des travaux fut confiée à Didier Sansonnet qui en termina l’édification en 1643. Désaffectée lorsque les Carmélites en furent chassées par la Convention en 1791, la chapelle fut rendue au culte dès 1807 pour le grand Séminaire. À la suite de la séparation de l’Église et de l’État, elle devient propriété de l’État et fut attribuée à l’Université de Toulouse (1908) : elle abrita un temps un musée de moulages. Depuis 2007, la chapelle relève de la Ville de Toulouse.
La Chapelle est remarquable par son décor. C’est la seule partie qui a résisté à la Révolution. Les peintures murales sont réalisées par Jean-Pierre Rivalz au XVIIe siècle et par Jean-Baptiste Despax au XVIIIe siècle.
La Musarde - Frédéric Naël
Nés tous deux la même année (1685), dans le même creuset culturel du centre de l’Allemagne, HAENDEL et BACH ont tous deux subi l’influence de la musique italienne. Pourtant leurs oeuvres, si elles sont parfois proches, ne peuvent en aucun cas se confondre. C’est sans doute dû à leur parcours personnel. À BACH, héritier d’une longue lignée de musiciens modestes au service d’une ville ou d’une paroisse, s’oppose HAENDEL, issu d’une famille aisée et lettrée. Le premier emboitera le pas de ses ancêtres, et fera l’essentiel de ses découvertes musicales en jouant et en recopiant ses contemporains. Le second partira quant à lui courir l’aventure : son séjour en Italie influencera très naturellement sa musique. Ces deux géants de la période baroque ne se sont jamais rencontrés. Seules leurs oeuvres, quand elles se côtoient, peuvent créer ce miracle!
